Dentelle, frou frou…Si la lingerie en fait fantasmer plus d’un, ce n’est pas le secteur le plus dynamique actuellement. Avec des ventes d'un peu plus de 2 milliards d'euros sur les dix premiers mois de l'année 2018, le secteur des sous-vêtements a reculé de 4,8 %. Avec le chaussant, le chiffre d'affaires a atteint près de 2,4 milliards d'euros et reculé de 6,1 % par rapport à l'année passée au cours de la même période (Source : Kantar).
Valège, Simone Pérèle, RougeGorge, Soleil Sucré, Aubade, Chantelle, Princesse Tam Tam, Dim, La Perla…les enseignes de lingerie sont nombreuses mais peu ont choisi la franchise comme modèle de développement. Les marques grandissent soit en propre, soit via la commission-affiliation, une formule qui permet d’ouvrir sa boutique aux côtés d’une enseigne, sans être propriétaire de son stock. A la clé, un investissement réduit et une gestion allégée qui favorise la multiplication des points de vente.
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La lingerie reste un secteur plaisir et les Françaises demeurent les premières acheteuses de lingerie en Europe.
Sur les dix premiers mois de l’année 2018 (derniers chiffres recensés sur ce secteur), 31 % des achats de lingerie ont été faits dans les chaînes de centre-ville, enregistrant une progression de 1,6 % par rapport à 2017. Ce canal de distribution est suivi par les grandes surfaces alimentaires, qui ont accusé un recul de 4 % de leurs ventes, puis les grands magasins, en hausse de 0,5 %, les sites de vente en ligne (12,5 % de parts de marché pour la lingerie seule, 13,6 % avec le chaussant) et enfin les magasins multi-marques indépendants, qui eux ont constaté une baisse de 1 % de leurs ventes.
Pour continuer à croître sur un secteur un peu chahuté, les enseignes ajustent leur stratégie. Certaines privilégient l’international, d’autres diversifient leur activité. C’est le cas de Soleil Sucré qui ouvre désormais des boutiques de 80 à 120 m², contre 30 à 50 m² auparavant, de manière à accueillir l’ensemble de ses collections. En complément de la lingerie pour femmes, qui demeure le cœur de son activité, la marque propose désormais des cosmétiques, des vêtements de nuit, des maillots de bain et un rayon pour les hommes.
Quel budget pour se lancer : tout dépend des marques. Ainsi, Soleil Sucré recommande un apport personnel compris entre 100 et 150 000 euros pour un investissement global s’élevant à 300 000 euros minimum, local compris. Chez Banana Moon, l’apport personnel nécessaire à la création d’une boutique s’élève à environ 50 000 euros pour une boutique de 70 m², hors achat du pas de porte et hors caution bancaire.
Si le secteur de la lingerie n’a pas subi de véritables révolutions ces dernières années, il existe quelques belles initiatives. A l’instar du Slip Français, qui crée le buzz avec ses sous-vêtements 100% made in France. Marquant une croissance exceptionnelle, l'enseigne a réalisé un chiffre d'affaires de 20 760 200 d'euros en 2018. Elle compte désormais une vingtaine de boutiques en France et de très nombreux revendeurs.
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