Lancé en 2005, PastaCosy fait partie des challengers du segment de la vente de pâtes en restauration rapide. Aujourd’hui à la tête de 30 points de vente, le réseau a réalisé une bonne année 2010, en réalisant 13 ouvertures au cours de la période. Pour connaître les ambitions du réseau pour 2011 et les années à venir, nous sommes allés interroger Frédéric Cloteaux, le co-fondateur de l’enseigne.
Samuel Burner : Cinq ans après le lancement de PastaCosy, quel bilan tirez-vous du parcours accompli depuis cette date ?
Fréderic Cloteaux : PastaCosy s’est lancé en proposant la vente de pâtes en version rapide. Très vite, nous nous sommes construits un positionnement. Il faut se rappeler que nous avons fait notre premier salon de la Franchise de Paris en 2005, alors que nous n’avions pas encore de restaurant pilote en activité.
Notre premier point de vente a ouvert ses portes à Suresnes (92) en juin 2005 et aujourd’hui le réseau compte 30 restaurants ouverts. Nous devrions même finir l’année 2010 avec 33 restaurants au compteur.
Comment le réseau PastaCosy s’est-il comporté en 2010 ? Pouvez-vous nous décrire à quoi ressemble votre établissement pilote aujourd’hui ?
2010 a été une bonne année pour le réseau car nous avons ouvert 13 unités sur l’exercice. Et je peux déjà vous annoncer trois autres ouvertures à venir, avec des contrats signés pour des implantations dans les villes d’Enghien Les Bains, Le Mans et Niort.
Le concept PastaCosy est multi-format. Il s’adapte à tous types d’implantation. Notre établissement de 70 m² situé rue Saint Martin réalise ainsi un des plus gros chiffres d’affaires du réseau. Implanté sur 27 m², notre unité de Guadeloupe cartonne également. L’unité des Ulis-Courtaboeuf (91), qui est implanté en ZAC, réalise également de supers performances. C’est d’ailleurs dans cette unité que nous avons lancé notre service de livraison.
Globalement dans une zone de bureaux, c’est bien de disposer d’une surface de vente comprise entre 70 et 80 m², afin d’être certain de pouvoir répondre à la demande.
Pouvez-vous m’expliquer pourquoi vous avez lancé la livraison ? Combien d’unités proposent ce service à ce jour ? Et combien de points de vente du parc actuel sont aptes à le faire à court terme ?
La livraison a été lancée en 2010. Aujourd’hui, ce service est proposé dans 6 unités (Les Ulis, Mérignac, Reims, Asnières, Cormeilles-en-Parisis et Nancy). Notre volonté est de généraliser ce service quand cela est possible notamment en termes de surface. Cela ne me semble pas légitime pour les unités installées dans Paris intra-muros. Notre métier restera la livraison en entreprises. La livraison est un canal de vente supplémentaire. En interne, nous considérons qu’elle pourra être proposée dans près de la moitié de notre parc actuel.
Un mot sur la prise de commande en ligne ? Quelles sont les autres évolutions significatives du concept sont à attendre ?
Le système de la prise de commande en ligne est prêt. Il devrait être lancé à la fin du mois de décembre ou en janvier 2011. Ce développement concernera tous nos restaurants qu’ils fassent de la livraison ou pas, avec un système de paiement Paypal.
Notre cœur du business restera les pâtes (avec comme best seller la pasta trois fromages) même si nous proposons depuis un certain temps des sandwichs, wraps, tartes, pour un ticket moyen de 8,10 euros.
Mi-décembre, nous avons aussi créé notre propre outil industriel (laboratoire) pour les sauces. Cet hiver, ce sont ainsi plus de 10 unités de montagne qui proposeront nos pâtes, cornets et sauces à leurs clients. Ce sont des produits additionnels intéressants pour ces activités saisonnières.
Pour conclure, quel est le profil type du candidat à la franchise PastaCosy ? Quel est l’investissement moyen à prévoir ?
Notre plus jeune franchisé avait signé son contrat à 28 ans. Désormais nos candidats se situent plutôt dans la fourchette comprise entre 30 et 35 ans. Chez PastaCosy, nos franchisés sont majoritairement des exploitants. Pour se lancer, le candidat doit disposer d’un apport personnel compris entre 50 000 et 70 000 euros. L’investissement total avoisinant les 150 à 200 000 euros, pas de porte compris.