On a recensé, selon l’INSEE, près de 43 700 boutiques d’habillement en France en 2016, qu’il s’agisse de boutiques de vêtements pour hommes, femmes ou enfants. Dans ce secteur concurrentiel, créer son commerce d’habillement n’est pas un choix si facile ! C’est pourquoi on tient à éclaircir certains points…
Il est possible d’ouvrir un magasin de vêtement avec un diplôme de niveau Bac (professionnel,…) :
Il existe par ailleurs des formations pour tout public, quel que soit l’âge. Elles peuvent être dispensées par :
Pour les chômeurs souhaitant créer un magasin de vêtements, Pôle Emploi propose des formations intensives, généralement une semaine, en gestion d’entreprise.
Enfin, pour ceux qui optent pour une création en franchise, le franchiseur leur assure souvent une formation initiale intense pour acquérir les fondamentaux du métier.
Il est important de mentionner qu’il n’est pas exigé d’avoir un diplôme spécifique pour ouvrir un magasin de vêtement, puisque cette activité n’est pas réglementée.
Une expérience professionnelle dans le secteur du commerce est un réel avantage, sans nécessairement avoir de diplôme particulier.
Notons aussi que même sans aucun diplôme, Pole Emploi soutient les chômeurs dans la réalisation de leurs projets.
En réalité, il est assez compliqué de déterminer le budget nécessaire pour la création d’un magasin de vêtements.
Ce montant dépend en effet de nombreux éléments tels que l’emplacement du local, les travaux à réaliser, le stock ou encore le coût des démarches administratives. De façon générale, il est nécessaire de disposer d’un investissement compris entre 20 000€ et 1 000 000€, même plus, pour lancer une telle affaire.
Prenons l’exemple d’un magasin de vêtements franchisé spécialisé dans l’univers du mariage : on doit ainsi investir entre 90 000€ à 100 000€, dont un apport personnel de 75 000€ et un droit d’entrée de 15 000€.
Dans tous les cas, ouvrir un magasin de vêtements sans budget ou sans apport est peu réaliste !
Il est tout à fait possible d’ouvrir une boutique de vêtements en tant qu’auto entrepreneur. La création d’une micro entreprise est appréciée en raison de la simplicité des démarches à mettre en place. En effet, pour devenir auto entrepreneur, il suffit de remplir le formulaire P0 adapté, de rédiger une déclaration pour micro entreprise et d’obtenir le Kbis, le SIRET et le SIREN.
Le statut d’auto entrepreneur s’adapte aussi bien à l’ouverture d’une boutique physique qu’à un magasin en ligne. Il est également possible pour le créateur de bénéficier d’aides à la création d’une entreprise d’auto entrepreneur avec ce statut.
Ce statut est cependant déconseillé car il ne permet de réaliser qu’un faible chiffre d’affaires et présente une protection patrimoniale insuffisante quand il s’agit de se lancer dans un projet de plus grande ampleur. Néanmoins, la simplicité des démarches pour devenir auto entrepreneur séduit de nombreux entrepreneurs.
Comme son nom l’indique, une boutique multimarques est une boutique proposant plusieurs marques distinctes.
Le terme de magasin multimarques est en général utilisé dans le domaine de l’habillement ou du textile pour désigner un point de vente qui distribue différentes marques. Le magasin multimarques s’oppose aux réseaux ou enseignes de marques.
Une marque peut être distribuée à la fois dans son propre réseau d’enseigne et en magasin multimarques.
Une friperie est un commerce de détail qui vend des fripes, c’est-à-dire des vêtements d’occasion. La friperie est un marché très tendance et en pleine expansion ! Selon le cabinet d’études Xerfi, le chiffre d’affaires des biens d’occasion a accru de 3,8% entre 2013 et 2015 alors que la progression de la consommation des ménages est évaluée à seulement 1,6%.
La tendance s’est démocratisée en France, si bien que les boutiques - physiques et en ligne - représentent 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2018, selon l’IFM, loin cependant des 67 milliards d’euros de l’habillement. Les vêtements Vintage ont donc un véritable avenir.
Un mode de consommation de plus en plus apprécié par les consommateurs car respectueux de l’environnement et moins coûteux. D’ailleurs, 30 % des français ont acheté un vêtement d’occasion en 2018, contre 15% en 2010. Le marché de la seconde main semble donc bien engagé dans l’Hexagone…
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