Fondé en 1987, le groupe La Boucherie est le quatrième opérateur du segment viande, avec 74 restaurants. En 2009, le réseau La Boucherie a réalisé un chiffre d’affaires cumulé de 65 M€ TTC (+14% versus 2008). Sur l’ensemble de l’année 2010, l’enseigne prévoit de réaliser 12 ouvertures d’établissements, dont 7 en franchise. La Boucherie vise les 100 unités à fin 2011. Entretien avec Christophe Mauxion, Directeur Général Groupe La Boucherie.
Samuel Burner : Pouvez-vous nous dresser un bilan des 6 premiers de l’année 2010 ? Comment s’est comportée l’enseigne ?
Christophe Mauxion : En 2009, le groupe La Boucherie avait réalisé un chiffre d’affaires cumulé de 65 millions d’euros TTC (+14% par rapport à 2008). Sur les 6 premiers mois de l'année 2010, notre chaîne a vu ses ventes progresser de +9% à périmètre constant et à + 20% en tenant compte des ouvertures réalisées sur la période. Nous sommes très satisfaits.
Ces performances me semblent en ligne avec celles enregistrées par les autres enseignes membres du SNRTC (Syndicat national de la restauration thématique et commerciale). Les chaînes de franchise s’en sortent mieux que les indépendants.
Quelles sont vos ambitions pour la fin d’année 2010 ? Et pour 2011 ? Quelle place tiendra la franchise dans cette stratégie ?
Nous avons réalisé 6 ouvertures d’établissements depuis début 2010. Sur l'ensemble de l'année 2010, nous tablons sur 12 ouvertures (9 effectuées en 2009) dont 7 franchises. En 2011, notre rythme d’expansion devrait encore être plus rapide. La Boucherie prévoit d’inaugurer 8 restaurants intégrés et 8 en franchise.
Il y a deux ans, le groupe a ouvert son capital à Naxicap Partners. Suite à cet accord, les actionnaires historiques - qui conservent la majorité - disposent désormais des fonds propres nécessaires pour impulser une forte accélération au développement.
Notre ambition est ainsi de doubler le parc sous enseigne, pour atteindre les 100 restaurants d'ici à fin 2011 ou début 2012.
A combien monte un projet de création d’un établissement la Boucherie ? Quelles sont vos cibles prioritaires d’implantation ?
Tout dépend de la nature du projet à vrai dire, établissement de centre-ville ou construction de bâtiment solo ? Dans tous les cas, un candidat à la franchise La Boucherie doit disposer d’un apport personnel minimum de 100 000 euros pour une enveloppe totale comprise entre 300 000 euros et 900 000 € (hors foncier).
Nous avons identifié trois zones prioritaires d’implantation pour les années à venir : l’Ile-de-France, la région Rhône-Alpes et la partie Nord et Nord Est du territoire. Parmi les prochaines ouvertures à venir, La Boucherie va s’implanter dans les villes suivantes : Tours (mi-octobre), Colmar et Saint-Dizier (novembre), Auxerre, Montargis et Grigny en décembre 2010.
En se projetant un peu, à combien estimez-vous le potentiel de La Boucherie en France ? Un mot sur le développement à l’export ?
Doubler le parc en France me semble un objectif réalisable. Sur l’ensemble des créations, 70% se faire sous forme de bâtiment solo, le reste en centre-ville. En centre-ville, notre concept peut en particulier intéresser des indépendants qui souhaitent transformer leurs établissements et s’adosser à une enseigne.
En dehors de l’Hexagone, La Boucherie compte aujourd’hui 11 restaurants : 4 dans les Dom Tom et le reste à l’étranger (Russie, Suisse, Thailande.). Le développement n’est pas notre priorité stratégique. La France l’est davantage.
En conclusion, un mot sur l’animation mise en place dans vos restaurants ?
Un produit nouveau est arrivé à la carte en avril dernier : le hamburger décliné sous 4 recettes. Cela témoigne de notre volonté d’attirer un public jeune et démontre notre capacité à élargir son offre, tout en restant fidèle à notre concept de base.
En mai dernier, nous avons également lancé notre programme de fidélisation, avec un chéquier privilèges. C’est une excellente manière de fidéliser notre clientèle.